Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons.
Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c'est qu'on ne sait comment nommer ce qui vous pousse.
Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu'au jour où, pas trop sûr de soi, on s'en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même.
On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt c'est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier,
L'usage du monde, 1963.
Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c'est qu'on ne sait comment nommer ce qui vous pousse.
Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu'au jour où, pas trop sûr de soi, on s'en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même.
On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt c'est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier,
L'usage du monde, 1963.
Ce qui rend le départ possible, c'est la volonté réelle que l'on a d'aller de l'avant, pour voir autre chose, vivre autrement, et s'ouvrir l'esprit bien plus qu'on n'aurait pu l'imaginer. Je prépare mon voyage depuis plusieurs mois, avec la sérénité de ceux qui savent que la précipitation ne sert à rien et l'énergie de ceux qui ont appris que sans effort, rien ne se construit.
Pour que les choses soient claires dans mon esprit, je me suis fixé quelques règles d'une telle simplicité qu'il me semble presque incongru de les énoncer. Règle 1 : L'argent ne doit pas conditionner la faisabilité du voyage. Avec ou sans, je partirai quand même. Bien sûr, un minimum est nécessaire, et je compte avoir toujours en réserve l'équivalent d'un billet de retour. Règle 2 : Le temps ne doit pas conditionner la réalisation du voyage. J'ai tout mon temps, puisqu'il m'appartient. Donc, je peux l'utiliser comme je le souhaite. Je ne veux pas faire un tour du monde en quatre-vingt jours. Je sais que je ne pourrai pas tout voir, et d'ailleurs, cela n'aurait aucun sens. Mais, je veux comprendre ceux que je rencontrerai, en ayant le temps de vivre à leur rythme. Et enfin, règle 3 : Aucune obligation de résultat ne doit peser sur le voyage. Je reste libre de changer d'itinéraire à tout moment. Et même, si j'en éprouve le besoin, de mettre un terme à l'aventure. Je n'ai rien à prouver à personne. J'ai décidé de partir pour moi, sans sponsor. "Ma vie est mon message", disait Gandhi. En ce qui me concerne, ce voyage, c'est ma vie, ma façon d'être au monde.
Pour que les choses soient claires dans mon esprit, je me suis fixé quelques règles d'une telle simplicité qu'il me semble presque incongru de les énoncer. Règle 1 : L'argent ne doit pas conditionner la faisabilité du voyage. Avec ou sans, je partirai quand même. Bien sûr, un minimum est nécessaire, et je compte avoir toujours en réserve l'équivalent d'un billet de retour. Règle 2 : Le temps ne doit pas conditionner la réalisation du voyage. J'ai tout mon temps, puisqu'il m'appartient. Donc, je peux l'utiliser comme je le souhaite. Je ne veux pas faire un tour du monde en quatre-vingt jours. Je sais que je ne pourrai pas tout voir, et d'ailleurs, cela n'aurait aucun sens. Mais, je veux comprendre ceux que je rencontrerai, en ayant le temps de vivre à leur rythme. Et enfin, règle 3 : Aucune obligation de résultat ne doit peser sur le voyage. Je reste libre de changer d'itinéraire à tout moment. Et même, si j'en éprouve le besoin, de mettre un terme à l'aventure. Je n'ai rien à prouver à personne. J'ai décidé de partir pour moi, sans sponsor. "Ma vie est mon message", disait Gandhi. En ce qui me concerne, ce voyage, c'est ma vie, ma façon d'être au monde.
Première étape : Cape Town, South Africa
Départ prévu entre fin janvier, début février 2017, dès réception de mon visa.
Départ prévu entre fin janvier, début février 2017, dès réception de mon visa.